Laboratoire dentaire BIESSE

Historique du laboratoire dentaire Biesse

échoppe rénovée : locaux biesse

Nos locaux sont typiquement bordelais : une échoppe en pierre rénovée.

Le laboratoire Biesse existe depuis 1969 et a su rester à la pointe de la modernité.

  • 1er laboratoire à travailler le tout céramique avec le système Dicor®
  • 1er laboratoire à utiliser un système de scanner usinage avec le système Réimplant®
  • 1er laboratoire à utiliser le système de fraisage Zirkon Zahn®

Les couronnes

Une couronne reconstitue artificiellement la couronne de la dent délabrée. Elle peut être simple, ou associée à un inlay-core (faux-moignon ancré dans la racine de la dent par un tenon, qui va servir d’ancrage à la couronne).
Avantages : protège la dent ; ne se remarque pas.
Inconvénients : oblige à tailler la dent.

Les bridges

Un bridge (pont au Québec2) permet de remplacer une dent absente, voire deux, en s’appuyant sur les dents adjacentes (une de chaque côté) ; au-delà le risque de fracture est trop élevé. Mais on peut également réaliser un bridge de plus grande portée, en prenant appui sur plusieurs dents piliers. Le principe est le même que pour la couronne.

Étymologie

Le mot échoppe pourrait venir de « choppa », mot signifiant en langue d’oc, boutique, et en gascon, vieille geôle ou boutique. En 1482, où le mot apparaît dans les comptes du Trésorier de la Ville de Bordeaux, Makanam, il s’écrit « eschoppe ». Vers la même époque, en 1499, dans plusieurs textes, c’est le mot « choppe » ou « choppa » (1501) qui est rencontré.

En 1230 on trouve le mot escope (Ernoul, État de la cité de Jérusalem, éd. H. Michelant et G. Raynaud, p. 34) et en 1349 eschope (Livre Roisin, éd. Brun-Lavainne, p. 318; Arch. mun. Lille, ms. 15 910), emprunté au moyen néerlandais schoppe.
Échoppes bordelaises

L’échoppe bordelaise est un type de maison urbaine communément répandu dans la ville de Bordeaux.

Dès le XVe siècle, Bordeaux possède des échoppes où travaillent et vivent commerçants et artisans ; au XVIIIe siècle, les Bordelais vont vouer leurs échoppes quasi exclusivement à l’habitation en les transformant en maisons de ville.

Construites entre le Second Empire et 1930, les échoppes bordelaises se définissent comme étant des maisons basses (de plain pied), à développement en profondeur, à façade en gouttereau donnant sur rue, à toiture à deux pentes couvertes en tuiles et ligne de faîtage parallèle à la façade. Celle-ci, en pierres de taille calcaires, de 5 à 20 m de large, est souvent ornée de motifs sculptés au-dessus des ouvertures ou en bandeau. Si les échoppes bordelaises sont généralement dépourvues d’étage, elles possèdent toutefois une cave.
À Talence, une échoppe double

Selon l’ordonnance de la façade, on distingue

  • les échoppes simples (entre 5 et 6 m de façade), qui ont un couloir latéral desservant une chambre côté rue, une pièce sombre et la salle commune côté cour;
  • les échoppes doubles (entre 8 et 10 m de façade), qui ont un couloir central desservant les diverses pièces de part et d’autre.

Un jardin à l’arrière, potager ou d’agrément, et un puits complétaient l’installation.

Au recensement effectué en 1995, il y avait près de 11 000 échoppes à Bordeaux.

L’échoppe bordelaise n’est pas sans présenter des similitudes de plan et de forme avec d’autres habitations populaires construites à la même époque dans d’autres villes du Sud-ouest, à Toulouse par exemple (« Toulousaine »).